Deux petites chansons naïves, pour enfants, retrouvées, datées des années 1970..... Sans nostalgie, je les trouve jolies, même s'il n'y a probablement plus de tramways à Beijing et si les costumes de toiles bleues sont désormais seulement portées dans les campagnes chinoises et... chez les immigrés nord africains à Barbès. Quant à la seconde chanson, je tiens à préciser qu'il faut la prendre au sens figuré... Il ne faut pas arracher les baobabs !<br />
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Mon copain d'Pekin et Arrachons les baobabs :<br />
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Mon copain d'Pékin<br />
Est passé sur mon chemin<br />
Dans une rue pleine de poussière<br />
Tout au bout d'la terre<br />
Il ne m'a rien dit<br />
Simplement il m'a souri<br />
Et l'on est d'venus copains<br />
Dans les rues d'Pékin<br />
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Il était vêtu<br />
d'un costume en toile bleue<br />
qu'il promenait dans la rue<br />
d'un air bienheureux<br />
Mon copain d'Pékin<br />
Il n'en saura jamais rien<br />
En suivant son pas tranquille<br />
J'ai connu sa ville<br />
Que le monde est petit<br />
Que le monde est joli<br />
Il est tout plein d'amis comme lui<br />
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Les tramways d'Pékin<br />
Font sonner dès le matin<br />
Leur carillon musical<br />
Tout le long des rails<br />
Dans la nuit qui bouge<br />
Le vendeur de poissons rouges<br />
Fait claquer ses petits bâtons<br />
en bois de bambou<br />
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Le marchand d'primeurs<br />
Un artiste à sa manière<br />
Jongle avec toutes les couleurs<br />
des fruits de la terre<br />
Et puis les enfants<br />
vous bousculent en courant<br />
Derrière les petits plateaux<br />
des marchands d'gateaux<br />
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Et si mon copain <br />
aime mieux le riz qu'le pain<br />
ou préfère le thé au vin<br />
Ca ne change rien<br />
Mon copain d'Pékin<br />
rencontré sur mon chemin<br />
Dans une rue pleine de poussière<br />
Tout au bout d'la terre<br />
Il a emporté<br />
Ce jour là sans le savoir<br />
Rien qu'en croisant mon regard<br />
Toute l'amitié d'un enfant d'Paris<br />
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Dans le monde entier<br />
les rues sont remplies d'images<br />
et c'est avec ce langage<br />
qu'elles se font aimer<br />
Toutes leurs maisons<br />
Sont faites pour la même raison<br />
Protéger l'bonheur des gens <br />
qui vivent dedans.<br />
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Arrachons les baobabs !<br />
(sur l'air de "Voila la blanche hermine")<br />
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Les voilà les feux follets<br />
Vive le poisson et l'oiseau<br />
Les voià les feux follets<br />
Bâtisseurs d'un monde nouveau<br />
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Arrachons les baobabs<br />
Laissons vivre l'églantier<br />
Arrachons les baobabs<br />
Faisons fleurir les rosiers.